Articuler dynamique de regroupement et affirmation des politiques locales de l’habitat
Comment faire groupe et écosystème sans perdre sa boussole et son identité ? Et pourquoi ?
Le 22 mars 2022, de 09h30 à 16h30, à Paris (lieu à confirmer)
Une journée proposée par Aatiko Conseils
Les bailleurs sociaux ont maintenant acté leurs stratégies de regroupement (fusion, adossement à un groupe, société de coordination) et ont mis beaucoup d’énergie dans ces constitutions. Et même souvent beaucoup plus que prévu, entre aléas juridiques, retards informatiques ou complications liées au COVID, la constitution de ces groupes a été un parcours long et fastidieux, éloignant parfois les collaborateurs du sens et des objectifs recherchés.
Pour que ces regroupements produisent les effets et synergies imaginés, il est maintenant nécessaire de « faire groupe ». C’est-à-dire de créer les conditions propices à la réalisation de projets communs porteurs / créateurs de valeur pour tous et respectant les identités / spécificités de chacun. Montrer qu’à plusieurs, on peut effectivement faire plus et mieux que tout seul. Alors oui, il faut du temps et des moyens, ce qui est déjà énorme à l’heure où chaque entité est déjà débordée par ses propres urgences. Mais il faut aussi, et surtout, un sens et une culture commune, un alignement et une exemplarité managériale, des habitudes et rituels de travail simples et efficaces, du pragmatisme et du volontarisme… autant de choses qui ne se décrètent, ni ne s’imposent.
Dans le même temps, les bailleurs sociaux déploient localement, sur leurs territoires d’implantation, des stratégies d’intervention sur-mesure, de plus en plus diversifiées (aménagement, syndic, maison de l’habitat, gestion pour le compte de tiers, sécurité des quartiers, …) et dans des configurations partenariales protéiformes (politique locale de l’habitat, associations locales, groupement inter-bailleurs, GIE, …). Un deuxième impératif émerge localement : « faire écosystème ». Sortir de son pré carré et devenir une entreprise ouverte sur son écosystème et ses parties-prenantes. Parfois même en se positionnant « à l’opposé » de son groupe.
Le grand témoin du jour : Jean-Claude Driant, professeur à l’école d’urbanisme de Paris.