Sonia Lava­din­ho, Pas­cal Le Brun-Cor­dier et Yves Winkin

(Édi­tions Apo­gée, 2024, 200 pages, 15 euros)

Et si la ville « rela­tion­nelle » était le bon angle d’approche pour répondre aux défis des frac­tures cli­ma­tique, sociale et inter­gé­né­ra­tion­nelle ? Voi­là le mes­sage por­té par Sonia Lava­din­ho et ses coau­teurs, dans un essai qui laisse un goût d’inachevé. Cet ouvrage est struc­tu­ré autour de sept figures sin­gu­lières qui sont bien plus des lieux com­muns que de véri­tables par­tis pris urbains : ville de la ren­contre, du dehors, de la sur­prise, de toutes les géné­ra­tions… Sur des sujets maintes fois débat­tus, il n’arrive pas à dépas­ser le stade des constats (utiles et bien trai­tés cepen­dant) autour d’un fil conduc­teur : celui de l’opposition à une pra­tique urbaine qui serait contrainte par sa rela­tion fonc­tion­nelle à l’espace. Dom­mage que ce dis­cours ne soit pas éclai­ré d’exemples de « bonnes réa­li­sa­tions » et n’apporte pas de « solu­tions » per­met­tant la mise en opé­ra­tion­na­li­té d’idées qui res­tent intéressantes.

Elias Sou­gra­ti