Toulouse Noir. Nouvelles noires
Charles-Henri Lavielle (dir.)
(Éditions Asphalte, 2024, 272 pages, 22 euros)
Les éditions Asphalte ont pour habitude de proposer d’étranges « guides de voyage alternatif ». Que ce soit à Marseille, Bruxelles ou Paris, l’exercice consiste à confier à des auteurs du cru le soin de narrer un récit (noir, donc) se déroulant dans un quartier de la ville en question.
Cette fois, c’est au tour de Toulouse, sous la direction de l’éditeur Charles-Henri Lavielle, d’être racontée par 12 auteurs. Chacun y va de sa vision, sillonnant les abords de Matabiau, du jardin des Plantes, du canal du Midi, de la place Belfort, ou des quartiers Saint-Michel, Saint-Cyprien, Saint-Étienne…
D’une histoire de chien perdu au meurtre d’un proxénète nigérian, en passant par la destruction programmée de l’avenue de Lyon et l’expulsion de tout un quartier, c’est la face noire de la ville rose que nous propose ce trépidant recueil de nouvelles.
Rodolphe Casso