« Défis institutionnels et politiques de la mobilité dans les métropoles françaises »

 

Cette syn­thèse savante, les auteurs – un his­to­rien, un poli­tiste et un urba­niste –, qui sont des spé­cia­listes des mobi­li­tés urbaines, pro­posent un ensemble de contri­bu­tions por­tant à la fois sur la construc­tion poli­tique des mobi­li­tés contem­po­raines et sur le lien entre métro­po­li­sa­tion et mobi­li­tés périurbaines.

Alors que l’avènement ins­ti­tu­tion­nel de l’échelon métro­po­li­tain en France consti­tue une étape vers une ges­tion plus inté­grée de ter­ri­toires urbains denses aux ten­sions très fortes – que reflètent les pra­tiques de mobi­li­tés en leur sein comme à leurs péri­phé­ries –, ce livre per­met de com­prendre com­ment ces nou­velles échelles de gou­ver­nance peuvent pré­ci­sé­ment se faire l’écho des « nou­velles mobi­li­tés » (notam­ment par­ta­gées) et des usages socio-éco­no­miques qui en découlent.

À par­tir d’exemples tirés de plu­sieurs ter­ri­toires et de cas diver­si­fiés (de Paris à Brest, en pas­sant par Aix-Mar­seille et des ter­ri­toires ruraux pola­ri­sés par des centres urbains), la ques­tion de la dépen­dance à l’automobilisme reste encore patente, même si l’on constate pro­gres­si­ve­ment une diver­si­té des alter­na­tives envi­sa­geables, y com­pris dans les ter­ri­toires péri­ur­bains. / Damien Augias

Mathieu Flon­neau, Maxime Huré, Arnaud Pas­sa­lac­qua (dir.), Presses uni­ver­si­taires de Rennes, 2021
228 pages, 25 euros