Rober­to D’Arienzo

(Ete­ro­to­pia France, 2023, 184 pages, 20 euros)

Les Jeux olym­piques inter­rogent le rap­port « temps-pro­jet » en rai­son de la durée limi­tée des évè­ne­ments et de l’obsolescence pro­gram­mée des équi­pe­ments. Pour­tant, pen­sés de concert avec le post-évè­ne­ment, ils peuvent deve­nir des occa­sions pour répondre à des besoins réels et pro­pul­ser des inno­va­tions concrètes. 

Voi­là le pos­tu­lat que suit Rober­to D’Arienzo dans cet ouvrage docu­men­té d’archives et d’innombrables témoignages. 

Son ana­lyse décor­tique les pro­messes ter­ri­to­riales et pro­jets urbains envi­sa­gés lors des can­di­da­tures (mal­heu­reuses) de la Ville de Paris pour l’accueil des édi­tions 1992, 2008 et 2012 des JO. Au-delà des renon­cia­tions, l’auteur ques­tionne la manière dont trois sec­teurs de pro­jets aujourd’hui ache­vés ou sur le point de l’être – Ber­cy (12e), La Plaine (93), Bati­gnolles (17e) – sont nés de ces hypo­thèses, et ce, mal­gré le non-accueil des Jeux olympiques.

Elias Sou­gra­ti