Cathe­rine Barbé

(Archi­ci­ty, 2024, 98 pages, 11 euros)

Dans ce court ouvrage, l’autrice au par­cours ori­gi­nal – poli­tiste, énarque, pas­sion­née par les villes, elle s’est très tôt inves­tie dans le domaine de l’urbanisme jusqu’à reprendre des études et deve­nir archi­tecte DPLG – revient sur les temps forts de sa car­rière, pour expo­ser un cer­tain nombre de points de vue déga­gés de tout devoir de réserve. Bien plus qu’une auto­bio­gra­phie, donc. L’occasion de poser cer­tains constats, de par­ta­ger quelques regrets et de for­mer quelques espoirs. Au sujet de la concer­ta­tion publique, elle par­tage sa décep­tion d’avoir consta­té, sur le temps long, la « confis­ca­tion » des débats par quelques asso­cia­tifs au détri­ment du grand public ; sur le loge­ment à Paris, elle s’interroge sur la néces­si­té de den­si­fier pour pro­duire plus de loge­ments et sur le coût glo­bal de l’augmentation du parc de loge­ments sociaux, et plaide pour l’investissement dans une ban­lieue « dési­rable ». 

Julien Mey­ri­gnac