Maryse Quin­ton (textes), Mar­tin Argy­ro­glo et Patrick Tour­nebœuf (pho­tos)

(Autre­ment, 2023, 192 pages, 32 euros)

Ouvrage d’architecte (concer­nant l’opération réa­li­sée par Jean-Michel Wil­motte, avec le pro­mo­teur immo­bi­lier Soge­lym Dixence), ce bel objet riche­ment illus­tré met en valeur le der­nier ensemble patri­mo­nial du nou­veau cam­pus de Sciences-Po, inau­gu­ré l’an der­nier. En réa­li­té, il s’agit d’une vaste exten­sion, en plein 7^e arron­dis­se­ment de Paris, de « l’archipel » consti­tué par les dif­fé­rentes implan­ta­tions de l’Institut d’études poli­tiques, autour de la rue Saint-Guillaume. Car Sciences-Po a fait le choix de res­ter au cœur de Paris et au plus proche du Paris des minis­tères et des assem­blées parlementaires.Progressivement, non sans l’aide du gou­ver­ne­ment, un véri­table cam­pus urbain s’est consti­tué, dont le point d’orgue est la récente trans­for­ma­tion de l’hôtel de l’Artillerie, acco­lé à l’église Saint-Tho­mas d’Aquin. C’est un hec­tare his­to­rique de Paris qui a été réha­bi­li­té, l’inscrivant ain­si dans le XXI^e siècle.

Damien Augias