5 septembre 2024. Dans le cadre de la deuxième édition du London Mural Festival, plus d’une centaine de fresques d’art urbain seront inaugurées dans les rues de Londres.
L’évènement quadriennal tire profit du contexte créatif foisonnant et d’un secteur immobilier ultra-dynamique. Il invite des artistes locaux et internationaux à transformer l’expérience de la rue.
Imaginé en 2020 pendant l’épidémie de Covid, le London Mural Festival a vu le jour, lorsque les artistes étaient reclus dans leurs ateliers. Les musées étaient fermés et les rendez-vous culturels étaient repoussés jusqu’à nouvel ordre.
Dans la capitale anglaise, culture et créativité riment bien souvent avec un brin de liberté. Le Global Street Art organise alors une exposition à ciel ouvert sur des façades aveugles, des palissades de chantier et des immeubles désaffectés.
Tout est compatible avec la crise sanitaire, puisque les artistes travaillent du haut de leur nacelle. Et le public découvre les œuvres XXL au gré de promenades quotidiennes.
Fort de son succès, une nouvelle édition est programmée en septembre 2024. Dans de nouveaux lieux de la métropole et avec de nouveaux artistes.
Londres, le perpétuel renouvellement urbain
À Londres, la skyline est constamment peuplée de grues de chantier. 500 immeubles de grande hauteur et près de 70 000 logements ont été engagés en 2023. Le renouvellement urbain semble ne jamais s’arrêter.
Des quartiers entiers sont en reconstruction. Comme celui d’anciens hangars à charbon de Coal Drops Yards, à proximité de la gare de King’s Cross. Ou encore, celui plus populaire de Hackney Wick, à l’est de ville.
La trajectoire 2024 prévoit une augmentation de 12 % de la construction. Malgré le Brexit, le contexte de modernisation du parc immobilier de la ville et de développement des atours d’une capitale attractive reste ultra-dynamique.
Louise Hervouët
Photo : Camille Walala, Canary Wharf, LMF 2020. © Matt Alexander