Née en 2017, à l’occasion de la célébration des 500 ans de la fondation de la ville et du port, la manifestation Un Été au Havre*, où se mêlent art, patrimoine et culture à ciel ouvert, a reçu, cette année-là, plus de deux millions de visiteurs.
Après Jean Blaise, Gaël Charbau a repris, en 2023, le flambeau artistique de ce rendez-vous estival et festif.
Le Havre accueille dans son espace public 30 œuvres et installations (dont 18 de la collection permanente) d’artistes internationaux contemporains.
Visite guidée d’une partie de la collection havraise.
La Sorcière de la Mer, de la Praguoise de naissance Klara Kristalova, affronte les éléments depuis 2022, telle une girouette en céramique émaillée. Photo : Anne-Bettina Brunet
Haute de 10 mètres, UP#3 de Sabina Lang et Daniel Baumann, créée en 2017, pour la 1re édition d’Un Été au Havre, a été reconstruite de façon pérenne l’année suivante. Située sur la longue plage du centre-ville, la sculpture n’a pas fini de dialoguer avec la Porte Océane d’Auguste Perret. Photo : Philippe Bréard
Propos recueillis par Rodolphe Casso
Photo d’ouverture :
Poursuivant l’utopie de La ville qui n’existait pas, Grégory Chatonsky revient cette année avec un épisode 2. Toujours crée par IA, 25 000 cartes postales uniques nous plongent dans la vie fictive des habitants d’un Havre alternatif. Elles sont distribuées au public d’Un Été au Havre tout au long de la saison 2024.
La ville qui n’existait pas, épisode 2 : La logistique des voix (1971–2024). Photo : Grégory Chatonsky/Un Été au Havre