La fabrique urbaine, émission radiophonique
La fabrique urbaine

La Fabrique urbaine est une émis­sion qui explore les cou­lisses de la ville et décrypte l’actualité urbaine.

Deux fois par mois, nous par­tons à la décou­verte de la ville à la ren­contre d’universitaires, d’écrivains, d’artistes et de ses déci­deurs afin de mieux cer­ner les enjeux de la ville du XXIe siècle.
Ren­contres, échanges et débats sur les enjeux de la ville agré­mentent les émissions.
La Fabrique Urbaine est une émis­sion pro­duite et ani­mée par Aldo Bearzatto.

 

La Fabrique Urbaine #65 Pour une archi­tec­ture raisonnée 

À écou­ter ici 

« L’architecte en artiste contem­po­rain n’est que le der­nier ava­tar du démiurge qui ne pro­duit plus des lieux à vivre mais à regar­der. Des villes pri­vées aux villes intel­li­gentes, des éco­ci­tés, quelles sont les consé­quences de ces formes d’urbanisation sur les popu­la­tions ? Alors que les pro­jets urba­nis­tiques les plus déli­rants détruisent la pla­nète, la ville euro­péenne reste un modèle de vie à sau­ver. » (nde)
Oli­vier Baran­cy « Plai­doyer contre l’urbanisme hors-sol et pour une archi­tec­ture rai­son­née » Ed Agone Contre-feux 

Chro­nique lit­té­raire de Xavier Capodono
Julien Damon « Toi­lettes publiques — Essai sur les com­mo­di­tés urbaines », Presse de ScPo

 

La Fabrique Urbaine #64 Indé­cence urbaine ?

À écou­ter ici 

Bon­jour, occu­pant seule­ment 2 % de la sur­face de la Terre, le fait urbain décrit pro­duit 70 % des déchets, émet 75 % des émis­sions de gaz à effet de serre (GES), consomme 78 % de l’énergie et émet plus 90 % de l’ensemble des pol­luants émis dans l’air pour, sou­ve­nons-nous, 58 % de la popu­la­tion mon­diale.  Ain­si, l’équivalent d’une ville comme New York sort de terre tous les mois dans le monde. Les cent pre­mières villes de France ont trois jours d’autonomie ali­men­taire. Les métro­poles deviennent des four­naises…  Pour les seuls gaz à effet de serre, vingt-cinq des cent soixante-sept plus grandes villes du monde sont res­pon­sables de près de la moi­tié des émis­sions urbaines de CO2 – la fabri­ca­tion du ciment repré­sen­tant près de 10 % des émis­sions mon­diales, en aug­men­ta­tion de 80 % en dix ans.  Face à ce constat, que faire ? Notre invi­té, Guillaume Fabu­rel pro­pose un nou­veau pacte avec le vivant. Sou­vent décrit comme un « khmer vert », ses livres ont le mérite de mettre en exergue les para­doxes, les excès des métro­poles. Un livre à lire indis­cu­ta­ble­ment, à par­ta­ger pour pen­ser autrement !
Dans la 2ème par­tie, nous retrou­vons Juliette et sa flâ­ne­rie pour une pro­po­si­tion littéraire !

Guillaume Fabu­rel « Indé­cence urbaine – Pour un nou­veau pacte avec le vivant » publié aux Ed. Flammarion

Chro­nique Les flâ­ne­ries de Juliette
Juliette nous pro­pose une flâ­ne­rie Ita­lienne en immer­sion dans les années de plomb avec le roman « Tu seras mon père » de Med­tin Ardi­ti, qui relate l’enlèvement d’un chef d’entreprise par les bri­gades rouges et ses réper­cus­sions 20 ans après. En contre point, elle nous conseille la mini série télé­vi­sée « Ers­ter­no Notte » de Mar­co Bel­lo­chi­no consa­crée à l’enlèvement et au meurtre du Pré­sident Aldo Moro.

 

La Fabrique Urbaine #63 Pour une archi­tec­ture sauvage 

À écou­ter ici 

« Est-il pos­sible de bri­ser ou, plus modes­te­ment, de fis­su­rer la chape fonc­tion­na­liste qui pèse sur la per­cep­tion de la nature même de l’architecture contem­po­raine ? L’habiter a été réduit à la satis­fac­tion d’une série de fonc­tions basiques : s’abriter, se nour­rir, tra­vailler et se repro­duire. Plus récem­ment, l’extension de l’idéologie for­gée autour du tay­lo­risme (ou du for­disme selon le terme popu­la­ri­sé par A.Magnaghi), qui s’est enri­chie des nou­velles tech­no­lo­gies, a pro­pa­gé dans la socié­té des hommes tout entière les lois de l’entreprise et les concepts du mana­ge­ment. Un for­ma­tage des cer­veaux qui a atteint les ins­ti­tu­tions d’enseignement — celui de l’architecture n’a pas été pas épar­gné. Enfin, la réduc­tion de l’habitat à un pro­duit finan­cier est le cou­ron­ne­ment d’un sac­cage, voire d’un anéan­tis­se­ment dans les esprits de ce qu’est véri­ta­ble­ment l’habiter dans sa poé­tique pre­mière. Dès lors, le champ du grand tra­vail consiste à rechar­ger l’habiter des dimen­sions anthro­po­lo­giques, sym­bo­liques, cultu­relles et éco­lo­giques qui l’ont déser­té. Il faut aus­si inven­ter les voies par les­quelles les don­nées du site, du lieu, du « déjà là » peuvent « infor­mer » le pro­jet urbain ou archi­tec­tu­ral : cette pen­sée-là est de nature géo­poé­tique. » (nde)

Jean-Paul Loubes « Trai­té d’Architecture Sau­vage. Mani­feste pour une archi­tec­ture située » édi­tions du Sex­tant, Paris, 2010, 171 pp.

Chro­nique lit­té­raire de Xavier Capodono

Phi­lippe Revault « Ispa­han His­toire et archéo­lo­gie d’une ville-jar­din » CNRS EDITIONS

 

 

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