En 2012, au lendemain du « printemps », à partir d’une communauté de blogueurs qui rêvait de s’engager, la décision est prise de créer un observatoire politique, pour positionner les Tunisiens au cœur du débat : Al Bawsala est né.
Deux membres du groupe basés à Paris rentrent alors au pays, puis montent le projet. Depuis, plusieurs outils ont vu le jour, animés par une équipe de permanents : un observatoire du Parlement, un observatoire des conseils municipaux et un observatoire du pouvoir exécutif.
Dans les activités menées par Al Bawsala, il y a bien évidemment la collecte d’informations, une des principales missions ; il y a également des activités de plaidoyer et de participation aux sessions parlementaires, dans la perspective de produire des films, mis en ligne, à destination de leurs 500 000 abonnés.
Il y a enfin la réalisation de chroniques, la rédaction de synthèses des débats, mais aussi la production de rapports d’évaluation de chaque session parlementaire. Au titre de l’expertise acquise, ils sont régulièrement auditionnés par les pouvoirs publics.
Emmanuel Matteudi
Photo : source Facebook
Cet article est paru dans notre numéro consacré aux villes méditerranéennes