Christophe Longepierre : «Nous avons un rôle à jouer pour diffuser les meilleures pratiques »
Christophe Longepierre a rejoint Syntec-Ingénierie, en 2009, et en est devenu délégué général en 2017.
Diplômé d’une école d’ingénieur et titulaire d’un MBA de Sciences-Po, il a assuré des fonctionscommerciales, financières et de management de projet dans différentes entreprises des secteurs de laconstruction et des télécommunications.
Pourriez-vous présenter quelles sont les principales missions de Syntec-Ingénierie et qui sont ses adhérents ?
Syntec-Ingénierie représente 80 000 bureaux d’études techniques, cabinets d’ingénieurs-conseils et sociétés de conseil. Nous sommes l’un des cinq syndicats professionnels fédérés au sein de la Fédération Syntec, qui représente la branche « ingénierie, conseil, numérique, évènementiel et formation professionnelle ».
Notre syndicat et la Fédération Syntec défendent les intérêts collectifs de leurs membres et leur représentation auprès des pouvoirs publics dans le dialogue social (convention collective, formation, etc.) et mettent en valeur l’ingénierie (grands projets, secteurs d’activité, externalités, etc.) auprès du grand public.
Enfin, comme tout syndicat professionnel, nous fournissons aussi à nos adhérents des services de décryptage des réglementations ou des évolutions de fond et de plus long terme, par exemple autour de la transition bas-carbone de l’économie et de la ville.
Syntec-Ingénierie regroupe ainsi 400 entreprises privées environ, dans des secteurs très variés comme le bâtiment, les infrastructures, l’industrie, l’environnement, le ferroviaire, l’eau, l’énergie, l’aéronautique, l’automobile ou encore la chimie.
Le pôle construction/bâtiment représente près de la moitié de l’activité sur des projets d’envergure, comme le métro du Grand Paris ou la construction d’autoroutes, ou des projets plus quotidiens, comme la rénovation des réseaux d’eau et d’énergie.
Il est à noter que nos adhérents réalisent environ un tiers de leur activité à l’international, une tendance qui est en hausse sur cette dernière décennie. Sur ce point d’ailleurs, c’est évident que face à la pression de la concurrence des grands ingénieristes anglo-saxons, il y a des envies de concentration dans le paysage français, ce qui pourrait donner lieu à une consolidation du secteur, comme on l’a vécu il y a une dizaine d’années.
Photo : Sarah Bastin
Découvrez l’intégralité de l’interview dans le numéro 422
« Ingénierie territoriale et urbaine, la grande introspection »